Mon père était un passionné de grenouilles et il y avait beaucoup plus de grenouilles taureaux dans les années 1950 et 1960 qu’aujourd’hui, quand il était là pour les chasser. Il adorait les jouer la nuit en utilisant un concert à saisir et il était très bon dans ce domaine. Je peux encore imaginer dans mon esprit debout derrière lui le regardant se faufiler sur une grosse grenouille taureau beuglant dans l’un des nombreux étangs de la ferme auxquels nous avions accès. Dans mon esprit, je peux voir la lumière se refléter sur sa tête chauve et moi-même lui prenant cette grenouille taureau et la rangeant dans un sac de remorquage (sac de burblap) pour le nettoyer et manger le lendemain. À ce jour, je considère les cuisses de grenouilles fraîchement pêchées saupoudrées d’un léger enrobage de farine et frites dans de l’huile chaude comme un mets délicat. À l’époque, le printemps équivalait à des cuisses de grenouilles fraîches ainsi qu’à de nombreux repas de poisson-chat frit.

Mon père était l’un des premiers aviculteurs du nord-est du Texas et toutes les neuf semaines environ, il vendait les 14 000 friteuses. L’élevage de poulets est un travail de 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Papa a déclaré cinq jours de vacances chaque fois que les poulets étaient vendus et au printemps et en été, nous sommes allés dans le sud-est de l’Oklahoma jusqu’à un petit lac et avons campé, couru des trotlines et dégusté des frites de poisson tous les jours. Ce premier après-midi, nous étions toujours très pressés d’installer le camp, qui consistait à ouvrir une grande bâche en toile au cas où il pleuvrait et à installer la boîte de cuisine de papa sous la couverture adjacente au camion International modèle 1950. Le poisson frit de printemps et frais cuit à l’extérieur continue de faire bon ménage. L’odeur du poisson frit croustillant avec des pommes de terre frites, des oignons verts frais et des haricots de porc N sur le côté est un rite de printemps que je chéris à ce jour. La veille de nos sorties, ma tâche consistait à attraper des perches pour les appâts coupés sur la trotline et à déterrer des pommes de terre nouvelles fraîches pour nos sorties culinaires du soir.

Mes parents étaient des pêcheurs de bar passionnés et la plupart de la pêche se faisait avec une perche de canne et un méné vivant sous un bouchon. Ma mère pêchait occasionnellement avec son casse-doigts, son moulinet à vent plat et sa canne en acier. Elle a eu un leurre pendant plusieurs années, un bébé Luck 13. Mon travail consistait à récupérer le leurre à l’occasion où elle l’a accroché à une branche de saule surplombant l’eau.

Certains de ces étangs éloignés du comté de Red River regorgeaient d’achigans ainsi que d’occasionnels perches à lunettes (Warmouth) qui devenaient assez grandes pour manger l’un de ces gros méné vivants fringants avec lesquels nous pêchions. La basse était indigène, bien avant l’introduction des gènes de basse de Floride et un honnête cinq livres était considéré comme un gros mensonge.

Il y a quelque chose de très excitant à regarder un flotteur en liège commencer à se trémousser à la surface de l’eau, puis disparaître soudainement lorsqu’un achigan à grande bouche décide qu’il est temps de manger. C’était bien avant que le terme « attraper et relâcher » ne soit inventé ; nous pêchions et cuisinions du poisson. Les bars sont excellents à manger, en particulier ce que nous appelons les bars d’un an qui mesuraient environ un pied de long. Mon père ne savait rien sur le filetage d’un poisson, ou s’il le savait, je ne l’ai jamais vu le faire. Non, les plus gros poissons-chats étaient «steakés» en les coupant transversalement en morceaux et les petits poissons étaient toujours frits entiers, avec les os et tout. Je me souviens avoir reçu quelques arêtes de poisson dans ma gorge quand j’étais jeune. Après avoir appris à fileter du poisson pendant mon adolescence, j’ai rarement mangé un poisson frit avec des arêtes.

Comme mentionné, ceux d’entre nous qui aiment le plein air vivent actuellement de bons moments. Plus tôt ce matin, avant de m’installer sur mon PC pour écrire ma visite hebdomadaire avec vous, j’étais dans les bois près de chez moi avec un appel téléphonique. J’ai appelé et photographié deux gobblers de dinde, quelque chose qui n’aurait pas pu se produire quand j’étais enfant.

La dinde a été élevée dans notre comté il y a quelques années et semble se porter très bien. Il est courant de voir les oiseaux se pavaner sur les bords du champ chaque matin pendant la saison de reproduction printanière.

La truite est stockée chaque hiver dans les lacs et les étangs de la ville à travers l’État et disponible pour toute personne ayant un timbre de truite à attraper et à manger. Quand j’étais enfant, la seule truite que je voyais était dans les pages des magazines de plein air.

Il y avait une saison pour les cerfs de Virginie à la fin des années 50, mais leur nombre était très limité. Grâce encore une fois à un merveilleux travail de repeuplement et de gestion par TPWD, le boom des cerfs s’est produit dans les années 1960 et 1970 et maintenant le nombre de cerfs est élevé et répandu dans une grande partie de l’État.

Un autre signe du printemps, hier et aujourd’hui, est l’occasion de cuisiner un gros cordonnier hollandais à partir de baies fraîches. Les rosées seront mûres dans quelques semaines, puis viendront les mûres. Une bouilloire pleine de cordonnier aux baies cuit à l’extérieur sur des braises de feu de camp est l’étoffe de grands moments de restauration et j’attends avec impatience la fin avril et les baies mûres.

Lors de ces voyages de camping d’enfance dans le sud-est de l’Oklahoma, je me souviens de beaucoup de fraises des bois qui poussaient autour de ce petit lac où nous pêchions. Je n’ai pas vu de fraises des bois depuis des années, mais après avoir fait quelques recherches, j’ai appris qu’elles sont encore courantes dans quelques endroits au Texas.

Jusqu’à la semaine prochaine, je vous souhaite bonne chance et j’espère que vous pourrez sortir et profiter de la générosité en plein air dont nous profitons maintenant.