Une sélection de bandes dessinées à mettre sous le sapin diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Dans un océan de nouveautés de près de… 5 000 titres par an en bande dessinée, il est parfois difficile d’y voir clair à quelques jours des fêtes. Outre le prix Wolinski du Point et ses brillants finalistes, choisis par un jury de premier plan, Le Point Pop est là pour vous aider à faire votre choix entre une relève de jeunes auteurs toujours intrépides, des grands anciens qui ont encore leur mot à dire, et même des grands oubliés du 9e art, qu’une parution miraculeuse vient tirer de l’oubli.
Quand l’art a des yeux
À tout seigneur, tout honneur. Luz a obtenu le prix Wolinski de la BD du Point pour ce splendide album, où les filles nues en question composent un tableau, œuvre du peintre expressionniste allemand Otto Mueller. Nous suivons ses pérégrinations par… les yeux du tableau lui-même, depuis le premier coup de pinceau donné en 1919 par Otto, amoureux fou de la culture tzigane, jusqu’à son arrivée au musée Ludwig de Cologne, où il est encore visible aujourd’hui, en passant par la folie meurtrière nazie qui faillit l’emporter. Authentique tour de force, Deux filles nues est un acte de résistance, en des temps où le renoncement ne guette que trop.
Deux filles nues de Luz (Albin Michel), 192 pages, 24,90 euros
Fantaisie héroïque
Dans La Quête de l’oiseau du temps, ébouriffante heroic fantasy des années 1980 signé des immenses Régis Loisel et Serge Le Tendre, on suivait les aventures du chevalier Bragon, de la troublante Pélisse et de leurs compagnons pour empêcher la libération du terrible dieu Ramor. Il y a quelque temps, Loisel et Le Tendre se sont retrouvés au scénario pour offrir à leurs lecteurs un préquel à leur chef-d’œuvre, avec le surdoué Vincent Mallié au dessin. Dans ce dernier volume, Bragon et la magicienne Mara poursuivent leur lutte contre l’Ordre du signe, une secte de fanatiques adeptes du dieu Ramor. Cette conclusion en apothéose confirme que l’émerveillement opère toujours.
La Quête de l’oiseau du temps. 8. L’Omégon de Le Tendre, Loisel et Mallié (Dargaud), 104 pages, 19,95 euros
Burma rempile
Cela faisait près de 25 ans que Tardi avait laissé à d’autres le soin de dessiner les aventures de Nestor Burma, le détective privé de choc de l’anarchiste Léo Malet. Dans ce Rififi à Ménilmontant, qui n’est pas une adaptation d’un roman existant, Tardi met son héros fatigué, alcoolisé (beaucoup) et enrhumé (surtout) sur les traces de profiteurs de l’Occupation, entre expérimentations sur des animaux et trafic d’organes humains. Le lecteur s’amusera à repérer les caméos de vieux complices de Tardi, de Daniel Pennac à Jean Vautrin.
Nestor Burma. Du rififi à Ménilmontant de Tardi (Casterman), 192 pages, 25 euros
Le carnaval des animaux
Burma aurait pu avoir le concours de Coco dans son enquête sur les bas-fonds des expériences sur les animaux. La dessinatrice de Charlie Hebdo a réalisé toute une série de reportages sur les bêtes, sans pathos ni candeur, avec son franc-parler coutumier. Du refuge pour… cochons de toutes sortes, rescapés des abattoirs intensifs, à l’exploitation des dauphins et des orques à Marineland (rebaptisé « Tétanosland »), en passant par un compte rendu d’audience du tribunal de Troyes sur les infractions environnementales, rien n’échappe à la plume dévastatrice de Coco, flamboyante pasionaria des bêtes à poils (ou non).
Pauvres bêtes. Voyage au cœur de la condition animale de Coco (Les Échappés), 136 pages, 25 euros
Doudou humain
Vous avez rêvé de vous endormir, en tout bien tout honneur, avec un doudou humain ? Pillow Man est fait pour vous. Jean, chômeur de longue durée vaguement dépressif, répond à une petite annonce qui va le faire basculer dans un monde parallèle : celui de riches insomniaques qui payent très cher ses services pour s’endormir en toute sérénité à côté de ses formes généreuses et rassurantes. Cette étrange fable très réussie, au dessin rond et élégant, questionne les rapports de genre avec une subtilité et une délicatesse infinies.
Pillow Man. L’homme de nos rêves de Stéphane Grodet et Théo Calmejane (Glénat), 224 pages, 26 euros
Punk à l’italienne
C’était l’un des derniers trésors cachés de la bande dessinée italienne. Alors qu’Andrea Pazienza est l’objet d’un véritable culte dans la Péninsule, il n’avait jamais été traduit en français. Malgré sa mort en 1988 à 32 ans d’une overdose, Pazienza avait été de son vivant un auteur prolifique, aux côtés notamment de Tonino Liberatore (Ranxerox), dans les pages de la mythique revue Cannibale. Dans Les Derniers jours de Pompeo, œuvre testamentaire, on suit les pérégrinations du junkie Pompeo dans des chapitres à l’inventivité graphique stupéfiante, qui épousent les états d’âme chaotiques du personnage. No future !
Les derniers jours de Pompeo d’Andrea Pazienza (Charlotte éditions), 14,90 euros
Eurydice revisitée
Les mythes antiques sont l’objet depuis quelques années d’un dépoussiérage en règle, réjouissant et joyeux, mais qui interroge aussi leurs ressorts profonds. Ce splendide Eurydice, mené de main de maître(sses) par Lou Lubie et Soen Guivre, plonge ce mémorable personnage, qu’Orphée essaya en vain de sauver des Enfers, dans une Antiquité qui a plus à voir avec les mille et une nuits qu’avec les Géorgiques de Virgile. Eurydice y est encore la seule à croire aux dieux, dans un monde où le rapport au merveilleux et au sacré semble s’être évanoui. Une splendeur.
Eurydice de Lou Lubie et Solen Guivre (Delcourt), 128 pages, 24,50 euros
Un talent monstre
Il a fallu attendre six longues années pour qu’Emil Ferris livre la suite de son monumental Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, dont le premier volume, paru en 2018, avait été salué comme une œuvre révolutionnaire par l’auteur de Maus, Art Spiegelman lui-même. Dessiné comme toujours aux feutres, ce deuxième volume relate l’histoire de la jeune Karen, double à peine masquée de l’autrice qu’elle dessine sous les traits d’un loup-garou, dans le Chicago pauvre et interlope des années 1960. Dans une atmosphère enfiévrée par la guerre du Vietnam, Karen poursuit son enquête sur le meurtre mystérieux de sa voisine, Anka Silverberg, une rescapée des camps de la mort. Une œuvre d’une puissance inouïe, dont Sam Mendes et Guillermo Del Toro (un autre amateur éclairé de monstres) se disputent désormais les droits d’adaptation.
Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris (Monsieur Toussaint Louverture), 416 pages, 34,90 euros
Comanche, la fin de la route
Pour les amateurs purs et durs de western, la série Comanche, signée du géant Hermann, trône tout en haut du panthéon du genre avec Blueberry et Jerry Spring. Son protagoniste n’était pourtant pas la propriétaire du rang triple 6, qui donne son nom à la série, mais le ténébreux Red Dust, cow-boy de légende que nous retrouvons ici sous un faux nom, fuyant le FBI et la modernité, dans la Californie du début du XXe siècle. Tiré de l’oubli par une drôle de bibliothécaire, il se lance à la recherche de son passé et de Comanche, dont il fut l’amoureux transi. Les somptueuses planches au lavis de Romain Renard donnent une teinte crépusculaire et sépulcrale à ce voyage sans retour.
Revoir Comanche de Romain Renard (Le Lombard), 152 pages, 22,50 euros
Little Big Man
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Stanislas est un vendeur de chaussures complexé par sa petite taille, et à la vie sentimentale désastreuse. Réduit à la taille d’une petite souris à la suite d’un vœu malencontreux, il se retrouve l’objet sexuel de ses anciennes persécutrices avant d’atterrir entre les mains d’une bienveillante octogénaire. Il tombe amoureux de sa petite-fille Fleur, qui souffre d’une grave maladie et qu’il entend sauver en profitant de son nouveau format. Zanzim, qui avait signé avec Hubert l’époustouflant Peau d’homme (prix Wolinski 2020), est cette fois seul aux commandes de cette fable douce-amère, qui oscille entre gravité et légèreté.
Grand petit homme de Zanzim (Glénat), 144 pages, 25 euros
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