Le gouvernement de Michel Barnier pourra-t-il tenir face à l’Assemblée nationale ? annoncé par Le Point – Politique le
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Quelle sera la durée de vie du gouvernement Barnier ? Afin de répondre à cette question, il faut (re)sortir une calculette. Si l’on s’en tient à ce que Gabriel Attal a indiqué jeudi 19 septembre au soir aux députés Ensemble pour la République (EPR), le prochain gouvernement devrait compter 38 ministres et secrétaires d’État. Sur les 16 ministres de plein exercice, l’attelage devrait compter 7 membres d’EPR, 3 des Républicains, 2 du MoDem, 1 d’Horizons, 1 de l’UDI, 1 Divers droite et 1 Divers gauche – maigre consolation pour le nouveau Premier ministre issu de LR, qui n’a pas réussi, en dépit de ses efforts, à attirer des personnalités de gauche.
Si l’on transpose tout cela à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Barnier peut donc compter sur le soutien conditionnel de quatre groupes : EPR, Droite républicaine (le groupe de Laurent Wauquiez), le MoDem et Horizons. Or, ces groupes ne disposent, ensemble, que de 213 sièges ! Un seuil nettement inférieur à la majorité absolue, fixée à 289 sièges, et à peine plus élevé que celui du NFP, qui agrège 193 députés.
« En deux semaines de consultations, il est parvenu à obtenir seulement 20 députés de plus que nous, persifle un député communiste. On n’est pas plus avancés ! » Cette majorité très relative place de fait le chef du gouvernement dans une situation très compliquée, à la merci permanente d’une motion de censure. Le RN, qui scrutera attentivement sa déclaration de politique générale, le 1er octobre, pourrait décider de le censurer sur le budget.
Mais n’importe quel autre groupe peut faire vaciller cette fragile majorité. « Le problème, sous la Ve République, c’est moins la majorité positive que la majorité négative », résume Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste et professeur de droit public à l’université de Lille. Là encore, c’est une question d’arithmétique. Même sans les voix du groupe de 16 députés d’Éric Ciotti, le RN et le NFP ont, avec 319 voix, largement de quoi faire tomber le gouvernement Barnier.
Cette assise est d’autant plus fragile que, comme l’a récemment souligné Henri Guaino, pour la première fois depuis 1958, aucun parti ne soutient inconditionnellement le Premier ministre nommé par le président de la République. Tout le monde a posé des conditions et l’équilibre trouvé à l’issue de ces consultations reste précaire. Que feront par exemple les élus MoDem, alors que 80 % de leurs députés affirmaient vendredi qu’ils refuseraient de participer au gouvernement ? Son prédécesseur, Gabriel Attal, ne sera-t-il pas tenté de faire monter les enchères ? Ses troupes menacent par ailleurs de se diviser. Vendredi 20 septembre, la députée Sophie Errante, issue du Parti socialiste, a claqué la porte du groupe macroniste à l’Assemblée.
Querelles intestines
Michel Barnier devra aussi essayer de préserver ce drôle d’équipage de querelles intestines, alors que tout sépare l’aile droite conservatrice des représentants macronistes de la « start-up nation ». Comment concilier, par exemple, les vues de Bruno Retailleau, annoncé à l’Intérieur, comme Le Point le révélait jeudi, et celles d’Astrid Panosyan-Bouvet, cofondatrice d’En Marche ! qui devrait hériter du ministère du Travail ? Une figure du groupe socialiste prédit que « les emmerdes ne font que commencer » pour le locataire de l’Hôtel de la rue de Varenne.
À moins qu’un élément, jusqu’ici peu pris en compte, ne change légèrement la donne. « Des membres du bureau de l’Assemblée nationale pourraient entrer au gouvernement, ce qui laisserait des places vacantes et obligerait les députés à voter à nouveau », observe Jean-Philippe Derosier. Sur la liste de noms dévoilés, au moins un membre du bureau devrait obtenir un maroquin : Annie Genevard, secrétaire générale de LR, pressentie à l’Agriculture. Le RN, évincé de ces postes stratégiques au moment de la composition du bureau, en juillet, pourrait tenter d’y faire son entrée et renverser la majorité de la gauche, qui détient pour l’instant 12 postes sur 22. Cela aurait notamment une incidence sur la recevabilité de certains textes, décidée en réunion de bureau. Le RN se placera-t-il en « faiseur de majorité » ? Réponse à la reprise de la session parlementaire, en octobre.
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